Par Marianne Durand,Professeur de Lettres Anglais, mémoire vivante du Lycée...

Introduction

Avant de donner son nom au Lycée, Gaston Darboux illustre mathématicien avait été deux fois honoré dans et par sa ville natale :

• Une rue porte son nom… elle relie l’Avenue Jean Jaurès (face au lycée(1) Camargue Hemingway) à la rue Dhuoda (face au lycée Dhuoda), longeant par l’arrière l’actuelle Caserne des Pompiers.

• La cour d’honneur du lycée Daudet accueille le buste de Gaston Darboux (qui y fut inauguré en 1933

Du lycée Camargue au lycée Gaston Darboux

Lorsque le lycée d’Enseignement Technique(1) Camargue (tertiaire et industriel de l’habillement) fut créé en 1959, il comportait outre les filières d’enseignement long, des sections professionnelles courtes menant au CAP, puis au BEP… Le nombre toujours croissant des élèves obligea l’administration à trouver des « solutions provisoires ». … et pendant vingt ans, les 600 élèves du « cette annexe » ont circulé quotidiennement entre les différents bâtiments et préfabriqués le long du Boulevard Sergent Triaire, empruntant de fait la rue Gaston Darboux pour d’évidente raisons de sécurité ! Pour mémoire et pour
«tous les anciens », il y avait 3 annexes (préfabriqués du Capouchiné, « Thibaut » ancienne bonneterie dont la disparition aura permis l’extension de la caserne, et « route de Générac », derrière « Les ponts », face à Dhuoda). Certains cours étaient encore dispensés au lycée Camargue. Des classes de BEP tertiaires furent même crées au lycée Montaury.

Après dix ans de démarches (de 1975 à 1985) manifestations et déclarations publiques de personnels, d'élèves et parents d’élèves en direction du Rectorat et de la Préfecture, toujours soutenus par la municipalité de Nîmes de l’époque, le lycée Gaston Darboux(2) a ouvert ses portes à St Cézaire, rue Jules Raimu, comprenant alors des filières BEP et CAP en habillement, maroquinerie et vêtements de peau et des filières BEP en comptabilité, secrétariat et vente.
En 1986, le premier baccalauréat professionnel est créé en vente … suivi les années suivantes des différentes autres spécialités. (Secrétariat, comptabilité, commerce).
En 2003 par décision de l’Administration Rectorale, la filière industrielle est éclatée : vêtements de peaux et habillement (BEP et CAP) retournent au Lycée(1) Camargue ; La maroquinerie « monte à Alès ». Et de nouvelles formations tertiaires voient le jour au Lycée professionnel Gaston Darboux.

(1) Au fil des ans, ce lycée prit d’abord le nom de l’emplacement sur lequel il fut construit, à savoir la Gare « de la Camargue ». Lycée Camargue, puis « de la Camargue », il est devenu « Ernest Hemingway » depuis la rentré 2005.
(2) Il devenait donc naturel de donner au lycée le nom de cet illustre nîmois pour avoir vu « sa » rue protéger tant d’élèves.

Conclusion

Le lycée ne peut qu’être fier de porter le nom d’un homme aux qualités si nobles et qui a tant œuvré pour le bien de son pays. Il mérite bien la reconnaissance de son pays… et de l’Éducation Nationale !